Gagnon, Jonathan (2008). La gestion des dangers dans un monde sous pression. Mémoire. École nationale d'administration publique, 159 p.
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Résumé
Depuis l'apparition de l'homme, ce dernier tente de se prémunir contre les différents aléas que la vie lui réserve. L'explication divine, que nos ancêtres donnaient aux manifestations naturelles détruisant la vie et les habitations, a peu à peu fait place à une explication rationnelle, voire scientifique. Par contre, l'élément destructeur est encore présent compte tenu de facteurs comme l'urbanisation, la concentration humaine, l'imprévisibilité de certains phénomènes, etc. Les images d'événements récents démontrent cette réalité telle que le tsunami de décembre 2004, les tremblements de terre de Turquie de 2004 et 2005, la saison des ouragans de 2004 dans les Îles de l'Atlantique et le sud-est américain. Tous ces sinistres médiatisés prouvent à quel point ceux-ci peuvent paralyser l'activité humaine tant au niveau individuel que collectif. L'impact, ou les conséquences, de ces événements illustre régulièrement le désarroi vécu devant ces situations. Le niveau de préparation, de planification, fait place à l'improvisation, à une prise en charge des activités par des gens qui veulent aider, mais non à une réponse coordonnée ayant pour unique objectif un retour à la normale le plus rapidement possible. Puisqu'aucun territoire n'est à l'abri des dangers, existe-t-il des différences fondamentales dans la gestion des dangers?
Devant l'incontournable possibilité que l'organisation soit victime d'une crise, celle-ci devrait prendre l'initiative et se préparer à cette éventualité. Dans ce contexte, plusieurs recherches proposent un processus de gestion des dangers que l'organisation peut appliquer, avec modifications s'il y a lieu, afin de se préparer aux divers sinistres auxquels elle est exposée.
L'expérience des crises passées tend à démontrer que ce processus subit des pressions qui l'influencent et poussent l'organisation à rompre avec le processus établi. Le but de la présente recherche est d'établir s'il existe un lien entre les facteurs organisationnels et l'application du processus de gestion des dangers. De plus, nous tenterons de hiérarchiser l'importance relative de chacun des facteurs organisationnels.
Pour réaliser cette recherche, nous procèderons à l'analyse de trois cas :
- La crise du verglas de 1998 au Québec;
- La canicule européenne de 2003 en France;
- Les feux de San Bernandino de 2003, en Californie.
Dans un premier temps, chacun d'entre eux seront comparés au cadre d'analyse. Par la suite, ils seront évalués les uns par rapport aux autres. Ces étapes permettront d'identifier les facteurs internes et externes qui influencent le processus de gestion des dangers et d'évaluer l'importance des facteurs sur ledit processus.
Les prochains chapitres de la recherche expliciteront les aspects suivants :
- La définition du sujet de recherche;
- La présentation de la problématique de recherche;
- L'établissement du cadre de recherche;
- La présentation de la méthodologie qui sera employée pour procéder à l'analyse;
- Les analyses de cas;
- La comparaison de l'analyse de cas.
Toutes ces étapes permettront finalement d'établir des recommandations pour améliorer la réalisation adéquate du processus de gestion des dangers.
Type de document: | Thèse (Mémoire) |
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Notes publiques: | [Par] Jonathan Gagnon ; [sous la direction du professeur César Garzon] Comprend des références bibliographiques. Publié aussi en version imprimée. Titre de l'écran-titre (visionné le 19 janvier 2016) |
Mots-clés: | Catastrophe; crise; danger; gestion; sinistre; prévention; urgence |
Déposé par: | Mme Maureen Bannon |
Date de dépôt: | 04 févr. 2016 21:32 |
Dernière modification: | 16 mars 2016 15:44 |
URI: | https://espace.enap.ca/id/eprint/87 |
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