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Étude de cas : les compteurs d’eau de la Ville de Montréal

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Lapointe, Amélie et Dedja, Taulant et Brady, Jean-Patrice et Boisvert, Yves (2019). Étude de cas : les compteurs d’eau de la Ville de Montréal. Rapport de recherche. Université Laval, Institut d'éthique appliquée, [Québec], 70 p.

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Résumé

« Dans toute l’histoire de Montréal, il n’y a probablement jamais eu de scandale de l’ampleur de celui qui ébranle l’administration Tremblay, mis à part celui sur la corruption du service de police dans les années 1940. Depuis, c’était le calme plat, ou presque. En 1978, il y a eu Gérard Niding qui démissionna de la présidence du comité exécutif dans l’administration Drapeau après avoir accepté d’un des entrepreneurs des installations olympiques un chalet d’une valeur de 150 000 $. Sous celle du maire Jean Doré, le grand scandale avait été l’installation d’une fenêtre de 300 000 $ à son bureau. Autre temps, autres moeurs! », écrivait Bernard Descôteaux 4 du Devoir en 2009, en parlant du scandale des compteurs d`eau de la métropole québécoise. Tout débute en 2002, lors du Chantier de l’eau lancé par l’équipe du maire de Montréal, monsieur Gérald Tremblay, nouvellement au pouvoir. Ce projet, qualifié à l’époque comme l’un des plus vastes chantiers de l’histoire de la Ville de Montréal, visait à unifier les ressources de gestion de l’eau puisque, selon des études, la Ville perdait 40 % de sa production d’eau. La conduite du dossier fut confiée à un bureau de projets indépendant appelé Groupe d’intervention stratégique et tactique (GIST). Deux ans plus tard, le 5 août 2004, il fut annoncé que la Ville de Montréal procèderait à un appel d’offres pour le contrat des compteurs d’eau. Ensuite, en 2005, l’administration montréalaise signe un contrat de 7,4 millions sur 10 ans avec la firme de génie-conseil BPR à laquelle était confié le mandat d’émettre une recommandation sur la mise en oeuvre du projet des compteurs d’eau ainsi que de préparer un bilan de la situation dans le but d’assurer plus tard le contrôle de la consommation de l’eau dans tous les immeubles industriels, commerciaux et institutionnels (ICI). Deux firmes externes agissaient pour le compte de la Ville à titre d’experts-conseils : BPR pour le volet technique et Raymond Chabot Grand Thornton pour le volet financier. En juin 2006, l’appel de qualification pour le choix d’une compagnie à qui sera confiée la réalisation du projet des compteurs d’eau était publié avant l’appel de propositions. Il faut toutefois souligner qu’en juin 2007, six mois avant l’octroi du contrat, la firme Price-Waterhouse adressait deux lettres à Yves Provost et Réjean Lévesque, respectivement directeur général adjoint et responsable de la gestion de l’eau, pour les mettre en garde que le dossier contenait d’importantes anomalies5. Ce fait est devenu public seulement deux ans plus tard.

Type de document: Monographie de chercheur (Rapport de recherche)
Notes publiques: Co-rédigé par Amélie Lapointe, Taulant Dedja et Jean-Patrice Brady, sous la direction de Yves Boisvert. Comprend des références bibliographiques (pages 65-70).
Mots-clés: Ressources en eau; Aménagement intégré; Corruption (Politique); Scandales; Montréal (Québec).
ISBN: 9782924295151
Maison d’édition: Université Laval, Institut d'éthique appliquée
Déposé par: Julie Hardy
Date de dépôt: 10 juill. 2024 18:44
Dernière modification: 08 août 2024 13:54
URI: https://espace.enap.ca/id/eprint/512

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