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Échec diplomatique du gouvernement canadien au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations unies pour l'obtention d'un siège en 2010

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Owoundi, Joseph Parfait (2018). Échec diplomatique du gouvernement canadien au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations unies pour l'obtention d'un siège en 2010. Mémoire. École nationale d'administration publique, 101 p.

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Résumé

Depuis 1945, les Canadiens ont manifesté leur intérêt pour l’Organisation des Nations unies (ONU), qui est leur choix préféré parmi les organisations internationales. Cette détermination a été réitérée en 2006 par Stephen Harper, alors premier ministre du Canada, à poursuivre l’objectif de l’ONU de maintien de la paix et la sécurité internationale. Mais Harper avait préféré que les positions canadiennes sur la scène internationale ne soient pas basées sur la popularité, mais plutôt sur des principes : la défense des droits de la personne, la primauté du droit, la justice, le développement et l’aide humanitaire pour les plus démunis. Malheureusement, ces «principes» qui semblaient incarner les valeurs de l’ONU n’ont pas été ceux que le Canada a défendu avant le vote du Conseil de Sécurité en 2010, car ce pays avait violé certains principes fondamentaux de l’ONU: violation des droits des femmes autochtones, soutien à un pays accusé de crime de guerre et crime contre l’humanité, vente des technologies et équipements militaires aux pays ne respectant pas les droits de l’homme, torture et maltraitance des prisonniers civils. Pourtant, la plupart des pays qui ont connu un succès au Conseil de Sécurité comme la Turquie et l'Australie, ou ceux qui étaient en compétition avec le Canada en 2010 comme l'Allemagne, ont développé des stratégies basées sur le multilatéralisme et ont respecté les principes fondamentaux de l'ONU. Le désintérêt vis-à-vis de l'ONU, la coopération non constructive avec les États membres de l'ONU, le retrait des troupes canadiennes dans les opérations de maintien de la paix et la contribution faible à l'aide publique au développement sont également des facteurs clés susceptibles d'expliquer l'échec connu par le Canada. Malgré le fait que nous n'ayons pas pu établir un lien de causalité direct entre ces facteurs et la non obtention d'un siège au Conseil de Sécurité de l'ONU par le Canada en 2010, nos analyses ont tout de même confirmé la pertinence de ces facteurs grâce à l'analyse comparative effectuée sur les pays ayant obtenus des sièges au Conseil de Sécurité (l'Australie et la Turquie) et de ceux ayant été en compétition avec le Canada en 2010 comme l'Allemagne. Par ailleurs, le leadership transformationnel au style transactionnel qu’incarnait Stephen Harper et sa politique étrangère de principe (Hard Power) n’ont pas rallié un très grand nombre d’États membres de l’ONU, lesquels ont des aspirations de plus en plus proches des normes internationales. Cela a rompu avec la tradition libérale canadienne (Soft Power) et a valu au Canada un échec diplomatique au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations unies en 2010, en vue de l’obtention d’un siège non permanent.

Type de document: Thèse (Mémoire)
Notes publiques: Par Joseph Parfait Owoundi; sous la direction du professeur Stéphane Roussel. Comprend des références bibliographiques. Publié aussi en version imprimée. Titre de l'écran-titre(visionné le 26 septembre 2018).
Déposé par: Yves Brillon
Date de dépôt: 19 oct. 2018 19:58
Dernière modification: 19 oct. 2018 19:58
URI: https://espace.enap.ca/id/eprint/167

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